Psychologue clinicienne, formée à l’Université de Bordeaux, j’ai rapidement intégré l’Education Nationale, ce qui m’a permis de travailler principalement avec les enfants et leur famille. Cette longue expérience professionnelle m’ a permis d’être très sensible à leurs handicaps et souffrances qu’ils soient scolaires, environnementaux, psychiques et/ou familiaux. Ma pratique est orientée par la psychanalyse lacanienne issue de ma formation à l’Ecole de la Cause Freudienne. Cette pratique part de l’idée générale très simple que chaque sujet possède un inconscient. Nous pouvons en faire l’expérience quotidiennement lorsque nous nous surprenons à dire un mot au lieu d’un autre (lapsus) ou à refaire pour la énième fois une chose que l’on s’était promis de ne plus faire car elle nous fait souffrir. La psychanalyse, par la voie tracée par Freud puis Lacan, suggère que la parole peut être une façon de se dégager de certaines souffrances. Mais comment ? Lorsqu’une personne souffre de quelque chose, elle souffre de ce que l’on appelle un symptôme, c’est-à-dire d’un mal-être qui persiste, dont elle se plaint et qui l’empêche de trouver un équilibre satisfaisant. La psychanalyse considère que ce symptôme a un sens, qu’il est comme un message crypté, une énigme sur nous même, qu’il s’agit de déchiffrer. La pratique de parole, où chacun peut venir adresser sa souffrance à un autre qui l’entend et qui tente avec lui d’élucider le sens qui s’y cache, permet un soulagement des souffrances mentales subjectives. Par ailleurs, j’ai également une pratique de formatrice aux étudiants de psychologie autour des différents points de la psychologie clinique et pathologique. Enfin, je suis passionnée et diplômée en philosophie ce qui s’entrecroise avec ma pratique de la psychanalyse.