« Je voulais tout d’abord remercier Daniel LADIEU, de sa confiance en me communiquant, les résultats d’un sondage qu’il a réalisé entre le 11 et le 12 avril 2020, 48 heures avant l’allocution du Président de la République, à propos des nouvelles dispositions face à la crise biologique et sanitaire actuelle. Cette démarche est habituelle car, notre collaboration date d’un certain temps et j’ai plaisir à travailler avec un homme dont la pratique professionnelle est marquée par une méthodologie toujours rigoureuse, transparente, et la capacité habituelle de prise de distance dans son travail ; ce qu’il a réalisé une fois de plus, dans l’étude qu’il a mise à notre disposition, hier matin.«
Ce sondage a permis de mettre en lumière, quelques traits globaux, et de questionner le moral des Guadeloupéens et celui des Martiniquais, mais également celui des chefs d’entreprises des deux départements. Je rappelle simplement que le recueil de données a été réalisé par Facebook, par instagram ou à travers des mails, auprès d’une population de 1242 personnes en Guadeloupe et de 1048 personnes en Martinique. Nous travaillons habituellement avec LH DOM et savons que les critères habituels d’évaluation, sont les mêmes que ceux retenus par Santé Public France, et nécessite notamment pour l’étude réalisée que nous avons réalisée ensemble l’année dernière, une grande rigueur, dans l’analyse des paramètres et la population d’étude.
Un certain nombre de questions ont été posé à la population, et nous pouvons noter que les réponses peuvent être regroupées en quatre grandes familles. La première serait les craintes que la population peut ressentir de façon générale, la deuxième jugerait l’action des mesures prises par le représentant de l’État, la troisième l’action du Gouvernement par rapport à la gestion du COVID-19 et la quatrième, concerne le moral des troupes telle que chaque individu peut l’évaluer.
La première remarque à propos des résultats c’est de constater une similitude globale dans les réponses, entre la Martinique et la Guadeloupe, que ce soit pour la majorité des préoccupations premières, que ce soit pour l’action de représentant de l’État sur place, que ce soit pour l’action du Gouvernement et pour terminer, le sentiment de sécurité personnel. Il existe toutefois quelques points de divergence, que nous allons analyser et tenter d’interpréter. Cette similitude n’est pas pour nous étonner, puisque dans l’état actuel, la peur de la contamination est la même, quel que soit l’endroit du globe où l’on réside. Par ailleurs le sentiment d’impuissance devant cette maladie, qu’il s’agisse des responsables politiques, des soignants, des chercheurs et autres sachants, est lui aussi généralisé, mais plus encore dans notre population, pour laquelle la croyance en Dieu est la plus forte et que c’est le seul capable de délivrer l’homme, de ses turpitudes habituelles. C’est une parenthèse mais elle est importante, puisqu’il faut constater que, devant une peur mondialisée, l’homme revient à ses angoisses premières, et à son référentiel commun, celui d’un Dieu unique, supérieur à tous les hommes. Celui dont la volonté va s’affirmer et qui apparait comme le seul et unique recours face au chaos. Autrement dit, plus l’individu sera croyant, plus il aura le sentiment que la solution à ses souffrances, dépend d’un Dieu transcendant, dont il devra se préserver des foudres et qu’il devra respecter les règles de sécurité énoncées par l’administration (mais dictées par la volonté de Dieu) pour s’attirer sa bonté et sa protection (justice immanente).
Une divergence dans la préoccupation première
Pour ce concerne les préoccupations, le sondage a permis de constater, une divergence dans les sujets d’inquiétudes entre les Guadeloupéens et les Martiniquais. Dans les deux départements, quasiment la moitié des personnes sondées (48% en Guadeloupe et 50% en Martinique) craint une récession, voire une chute de l’économie, qui entraînerait inévitablement une perte d’emploi. Ce qui pourrait conduire à une situation catastrophique pour les ménages et plus encore, une impossibilité de poursuivre l’économie parallèle, celle dont on sait qu’elle est toujours présente dans nos départements et qu’elle contribue à améliorer les fins de mois ou à financer des projets personnels. Nous avons d’ailleurs constaté en regardant les médias, l’effroi des populations, qui vivent d’un salaire journalier, que nous appelons chez nous les Jobeurs, et qui sont principalement, affectés par cette situation de crise sanitaire et d’insécurité pour la santé physique et financière. Par conséquent, le fait de mettre en place un système de protection sociale généralisée, comme l’a fait la France, permet de sécuriser la grande majorité de la population et de donner à chacun globalement, un sentiment de relative quiétude. En effet, la note proposée pour l’évaluation du moral individuel (mais nous reviendrons là-dessus) est en moyenne, légèrement supérieure à 6/10, pour les sondés des deux départements. Ce qui signifie que la population, malgré la situation d’inquiétude et de ses conséquences, liées à la crise sanitaire mondiale, demeure stoïque, croit et mobilise ses ressources personnelles, pour lutter contre le mal, dans la foi de ses ressources religieuses, pour être protégée de cette épidémie. On sait aussi, qu’en dehors des personnes présentant des comorbidités et un état de santé fragile, la majorité des personnes infectées par le virus, arrive à être guéri, avec ou sans traitement.
Il faut toutefois noter une nette différence dans les priorités, dans la mesure où, en Guadeloupe, la première des préoccupations des personnes sondées, est le risque de saturation des hôpitaux. En effet, cette crainte est élevée ou majeure, chez 88 % des personnes sondées en Guadeloupe, alors qu’elle est de 78 % en Martinique. Cette peur réelle, au moins pour deux raisons : la situation de crise sanitaire et l’engorgement des hôpitaux qui a été le cas dans l’Est de la France, amenant même pendant une période, à faire le choix des patients à soigner. La seconde raison, nous savons que notre système de santé, est dégradé puisque nous sommes très éloignés de Paris. Il faut se rappeler que les hôpitaux parisiens qui pourtant ne prennent en charge en théorie, que 6 millions de personnes (Paris et l’île de France) bénéficient de 50 % du crédit budgétaire des hôpitaux de France, Outremers compris. C’est l’effet du centralisme jacobin, que nous avons décrit dans un article précédent (la victoire des méditerranéens sur les parisiens). Nous confirmons que dans cette répartition budgétaire, il y a une réelle inégalité et une profonde inéquité, à donner à 10 % de la population française, 50 % des moyens humains et financiers en matière de santé. On pourra me répondre que Paris reçoit des patients du monde entier. Certes, mais les hôpitaux de province et plus encore ceux des outremers, reçoivent aussi des patients venus de l’étranger. Le summum étant le service de maternité de Saint-Laurent-du-Maroni dans lequel 80 % des mamans qui accouchent, sont d’origine étrangère, dont une bonne partie en situation irrégulière. Il est vrai qu’elles n’ont pas les moyens financiers des sujets Qatari ou Saoudiens qui viennent se faire soigner à Paris. Par conséquent elles ne méritent peut-être pas, que l’Etat fasse un effort budgétaire pour améliorer les conditions de leur prise en charge.
Le contexte de la peur et la culture de la peur
Pour revenir à notre sujet de préoccupation, nous pouvons constater que les 10 points de plus, de crainte en Guadeloupe, au point de devenir la première des préoccupations, devant l’économie (contrairement à la Martinique) pourraient s’expliquer par ce que l’on pourrait appeler l’effet syndicat. Nous nous rappelons qu’en 2009, les syndicats et autres mouvements politiques séparatistes (rassemblés sous l’appellation Lyannaj Kont Pwofitasyon ou Lutte contre L’injustice et les Abus) avaient construit l’ensemble de leur mouvement de contestation, sur l’idée qu’une large majorité de la population, était exploitée par une minorité. Si la thèse de l’exploitation de l’homme par l’homme chère à la théorie Marxiste, est toujours présente, il nous semble qu’une fois encore, les Kanmarad (camarades) ont fait très fort, en allant réveiller une crainte encore plus archaïque, celle de la mort par privation de soins. En effet, la crainte de la saturation des hôpitaux, a été l’effet de l’action des syndicats, à travers, le manque de moyens matériels et humains, le délabrement de la qualité de soins, martelée maintes fois, d’abord lors d’une grève débuté avant les grandes vacances 2019, qui a duré plus de deux mois, puis, plus récemment lors d’une saisine du Tribunal Administratif de Basse-Terre et du Conseil d’État. Et ceci, associé à une utilisation savamment orchestrée des réseaux sociaux. Ce qui a permis de créer chez les Guadeloupéens, des craintes plus importantes, que chez les Martiniquais. Nous appellerons ceci, la construction d’un contexte de fragilisation de l’état mental de la population par la peur. On crée un contexte de doute, de suspicion, un sentiment d’abandon, à partir d’une réalité objective : l’inéquité de la répartition des moyens de soins sur le territoire Français. Et pas seulement dans les Outremers. Alors que de manière objective, les hôpitaux de Guadeloupe et de Martinique sont tout aussi mal équipés l’un et l’autre, au regard des moyens mis en œuvre pour les hôpitaux Parisiens. Cette peur est plus importante en Guadeloupe qu’en Martinique, grâce à ce que nous allons appeler, l’effet cumulé de la peur. Cet effet cumulé se manifeste chez les personnes sondées en Guadeloupe, de trois manières : la peur de se trouver face à des hôpitaux saturés (44% chez les Martiniquais et 60% chez les Guadeloupéens) la peur de manquer de médicament (37% chez les Martiniquais et 48% chez les Guadeloupéens) et la peur de manquer de nourriture (12% chez les Martiniquais et 19% chez les Guadeloupéens). Ces peurs peuvent s’expliquer chez les êtres humains, plus encore en situation de pandémie, par la peur de manquer de médecins, de soins et de mourir, sans avoir pu être soigné. C’est ce que l’on appelle une angoisse archaïque, angoisse présente chez tous les individus de la planète et qui, lorsqu’elle est stimulée, entraîne le plus souvent un phénomène d’angoisse et de panique. Le phénomène de panique n’est pas intervenu, car on sait que les représentants syndicaux relèvent davantage de groupuscules, d’une minorité active, que d’une adhésion par la majorité de la population, à leurs idées. Pour pousser le raisonnement, on pourrait même penser, que l’état de panique surviendrait en Guadeloupe, si les patients devaient se faire soigner par ces mêmes syndicalistes, lorsque l’on voit leur capacité de nuisance et de destruction. Face à ce sentiment d’inquiétude créé en partie et alimenté en totalité par les syndicats, nous trouvons l’UGTG, qui se présente comme le médecin, le sauveur, le Messie, celui qui prévoit à la bonne santé, à la sécurité, à la protection de ses fidèles et plus encore, à celle de la population tout entière. C’est grâce à lui que tout est possible : le dépistage pour tous, le traitement pour tous, les respirateurs pour tous. C’est lui qui fait avancer les choses……… comme la mouche réussit à faire avancer le coche, dans la fable de La Fontaine. Il faut constater que la registre de la peur a été savamment orchestré, puisque le contexte a été bien préparé.
Par conséquent, nous dirons que le fait que la peur de la carence de soins, soit prioritaire chez les Guadeloupéens, serait directement imputable, au comportement des syndicats, notamment de l’UGTG, qui surfent sur la peur archaïque présente chez tout individu, surtout en période de crise sanitaire, pour tenter de trouver un leadership, plutôt que de stimuler les ressources personnelles et faire en sorte que chacun, développe ses compétences, pour sortir de la situation difficile actuelle. En effet, il prône le retour à la terre, le retour à la consommation locale, le retour à la culture traditionnelle, mais on constate qu’en réalité une très large majorité de son action, vise à utiliser à ses fins propres, les peurs archaïques présentes chez les Guadeloupéens. Au lieu de s’engager à faire, ils exigent que l’autre et en l’occurrence l’Etat et les politiques, agissent. Il s’agit par conséquent d’une action politique, et non d’une action syndicale. D’une action qui vise à prendre le pouvoir, en utilisant le levier de la peur de la mort par carence de soins, pour tenter de créer un état de fragilité, de faiblesse, de déstabilisation de la population et le faire porter par l’Etat et par les politiques. Une telle manœuvre paraît d’autant plus crédibles, que les politiques locaux, sont dans un silence assourdissant pour la plupart, après l’hyperactivité de la campagne municipale. Cette manoeuvre paraît d’autant plus crédible, que le Gouvernement donne le sentiment de décider de tout, pour finalement décider de pas grand chose. C’est la méthode jadis reprochée à l’ancien Premier Ministre Edouard Balladur: un pas en avant et deux pas en arrière. Le même qui ne reconnaît surtout pas qu’il a mal organisé les choses et qu’il y a une pénurie de masques et d’autres protections, faute d’avoir mis les moyens pour les traitements, la recherche et pour tout dire, la santé des citoyens.
Adhésion aux mesures de sécurité prises sur place
Nous avons constaté dans les deux départements, une adhésion majoritaire des sondés, à la décision de confinement, puisque le score est de 60 % en Guadeloupe et 55 % en Martinique. Nous avons des résultats similaires, pour ce qui concerne le couvre-feu accepté par 58 % de la population dans les deux départements. On peut noter que la population adhère à ces décisions, parce qu’elle a très bien compris qu’il n’y a pas d’autres solutions pour se protéger. Et par conséquent, il faudra toujours et sans cesse, valoriser cet effort, réalisé pendant un mois et qui sera encore nécessaire pendant au moins un mois supplémentaire, par la population. Il s’agit de féliciter la majorité et non de stigmatiser les sujets déviants, qui enfreignent la règle, soit par angoisse de l’enfermement, soit par peur de perdre leurs moyens financiers, soit par refus habituel de respecter la règle et la contrainte. Nous pensons que la mise en place d’un niveau de sécurité minimale, à la fois sur le plan de la santé et des moyens financiers (RSA, allocation chômage, etc.) contribue au sentiment de confiance en l’État-providence (d’où une adhésion aux décisions prises par le représentant local de l’Etat) et au sentiment de confiance en soi. Ceci dit en passant, on peut noter que ce sont des décisions réalisées pour la première (confinement) par le représentant de l’État, dans lequel la population a confiance et pour la seconde (couvre-feu) a été réalisée en concertation avec les élus. Ce qui permet aussi par rapport à ce que nous avons dit précédemment, de rappeler que l’effet syndicat, même s’il crée un état d’inquiétude (et non de panique, effet recherché initialement et c’est un échec) contribue à participer à « l’effet repoussoir », celui de réduire l’arrivée massive dans les hôpitaux.
Jugement de l’action du Gouvernement
Dans les deux départements, les personnes sondées expriment une nette et égale insatisfaction, à l’égard de l’action du Gouvernement. 65 % en Martinique et 66 % en Guadeloupe, se disent insatisfaits ou très insatisfaits, de l’action gouvernementale. Nous avons le sentiment en écoutant les membres du Gouvernement, d’une sorte de cacophonie, avec d’un côté des informations claires comme par exemple, celles transmises par le Directeur Général de la Santé (Pr SALOMON) qui explique de manière pédagogique et répond aux questions et d’autre part, un message politique brouillé, souvent contradictoire, avec une intervention permanente de sachants, qui se contredisant plus ou moins, les uns les autres. Et en face, un gouvernement qui semble incapable de trancher, face à la toute-puissance des experts. Il faut constater que dans les situations extrêmes, on l’a vu dans le cadre du volcan de la Soufrière de Guadeloupe en 1976, l’expérience du professeur Haroun Tazieff, a prévalu, sur celle de Claude Allègre, spécialiste de la techtonique des plaques, surnommé par le Canard Enchainé, « la tête tonique des claques ». Nous pouvons constater ici, qu’Haroun Tazieff, pourrait être représenté par le professeur Didier Raoult, l’homme de terrain avec une expérience majeure, face à toute une kyrielle de spécialistes, plus savants les uns que les autres, et un gouvernement incapable de trancher. Ce qui doit être le fait des politiques, comme le rappelle le général De Gaulle. S’il y a bien un moment où le politique doit donner le la, doit prendre des décisions fortes, les assumer et en rendre compte, c’est bien en période de crise. S’il y a une période durant laquelle l’expert pourra être consulté, mais sans jamais que celui tente d’infléchir la décision du politique, c’est bien en période de crise. Nous rappelons un principe de base dans l’expertise de Justice, qu’elle soit judiciaire ou administrative : « le juge n’est pas lié par les constatations et conclusions de l’expert ». Article 246 du code de procédure civile. Et pourtant, nous avons le sentiment en écoutant le gouvernement que ce sont les experts qui décident, notamment ceux du premier cercle.
Le moral des troupes
L’auto évaluation, est toujours sujette à questionnements, dans la mesure où l’individu peut avoir tendance à se surévaluer ou à se sous-évaluer. En réalité, très peu de nous, ont la capacité de nous évaluer de la manière la plus juste et la plus objective possible. Par ailleurs, il faut rappeler que le contexte dans lequel l’évaluation se fait, a tout de même une influence sur la manière dont nous pouvons percevoir nos ressources, nos compétences et notre capacité de réaction. On pourrait ainsi dire, que dans une situation où nous sommes heureux, nous aurions le plus souvent, à percevoir nos capacités comme supérieure à ce qu’elles sont, alors que quand nous sommes une situation négative, nous aurions tendance à percevoir en général, nos capacités comme inférieures à ce qu’elles sont. Ces précautions d’usage prise, on peut dire que dans un cadre aussi difficile, que celui d’une pandémie, d’une crise biologique et sanitaire de niveau mondial, un moral légèrement supérieur à la moyenne (6,6/10 en Martinique et 6,1/10 en Guadeloupe) semble plutôt bon, et l’expression de capacités réelles dans les ressources, que nous savons que nous pouvons mobiliser. Nous pensons que cela est possible parce que généralement, les Antillais vivent avec un risque constant, celui du risque sismique, du risque cyclonique, du risque volcanique, même si ceux-ci ne s’expriment pas de manière régulière et encore moins répétitive. Mais, on sait que ce sont des risques majeurs réels, avec lesquels il nous faut vivre et pour lesquelles nous ne sommes pas suffisamment formés. C’est d’ailleurs ce que nous essayons de faire à travers notre procédure de d’accompagnement des entreprises, en santé sécurité au travail dans le contexte COVID-19, afin que les entreprises qui font appel à nous, puissent se donner les moyens de faire en sorte que leurs salariés travaillent dans des conditions de sécurité, d’information, de formation suffisantes, pour gérer leur sécurité, accueillir le public avec les précautions et la qualité que nécessite leur travail. Mais qu’ils puissent également se protéger, protéger leurs collègues mais aussi, protéger leurs proches, qu’ils soient parents ou amis. Ce critère est pour nous important, car nous avons pu constater que dans les entreprises dans lesquelles nous sommes intervenus, le sentiment de sécurité, l’adhésion aux moyens mis en place par l’entreprise, la participation à une action de protection collective, permettait aux salariés d’éprouver un sentiment de sécurité et de satisfaction oscillante entre 8 et 9 sur 10. En sachant que dès lors, les salariés prenaient conscience de la nécessité pour eux, d’être les relais, pour former et informer leurs proches, mais également pour inciter la population en général, à se protéger et à prendre soin d’elle. Autrement dit, c’est lorsque le contexte dans lequel on évolue est sécurisé, que l’on est informé de cette sécurité que l’on a participé à la mettre en place, que l’on peut se sentir en sécurité et que l’on peut sécuriser les autres.
Errol NUISSIER,
le 15 avril 2020